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General Marek Tomaszycki (Foto: Mjr Robert Siemaszko, mon.gov.pl)

Von Olivier Bault

Eine Anfang März im Auftrag des polnischen Instytut Spraw Publicznych (ISP) und der deutschen Bertelsmann Stiftung durchgeführte Umfrage ergab, dass 57% der deutschen Befragten sich dagegen aussprachen, dass deutsche Soldaten im Falle eines russischen Angriffs zur Verteidigung anderer NATO-Länder wie Polen oder der baltischen Staaten eingesetzt werden sollen. Nur 31% der Befragten sagten ja und 12% waren sich nicht sicher.

Deutschland stellt somit das Haupthindernis für NATO-Einsätze in den Ländern des ehemaligen Ostblocks dar, denn es befürchtet offensichtlich, dass sich dadurch seine Beziehungen zu Russland verschlechtern könnten. Die Zurückhaltung Deutschlands gegenüber ständigen NATO-Basen in Polen und in den baltischen Ländern wurde von der deutschen Verteidigungsminister Ursula von der Leyen vor zwei Wochen erneut während der Sicherheitskonferenz GLOBSEC 2016 in der slowakischen Hauptstadt Pressburg geäußert.

Der operative Befehlshaber der polnischen Streitkräfte General Marek Tomaszycki (Beitragsbild) berichtete im Zuge einer gemeinsamen Pressekonferenz mit Verteidigungsminister Antoni Macierewicz über den starken deutschen Widerstand gegen die Beteiligung ukrainischer Streitkräfte bei geplanten Manövern, welche unter der Bezeichnung Anakonda 2016 vom 7. bis 17. Juni in Polen abgehalten werden sollen; an den Manövern sollen 31.000 Soldaten, darunter etwa 12.000 Polen, 13.900 Amerikaner, 1200 Spanier und 1000 Briten teilnehmen. Tomaszycki berichtete auch über Schwierigkeiten, welche von Seiten deutscher Behörden in Hinblick auf die auf deutschem Territorium stationierten US-Truppen gemacht würden, welche an den Manövern in Polen teilnehmen sollen.

Im Herbst 2014 hatten deutsche Medien einen Bericht über die Funktionsfähigkeit der deutschen Streitkräfte veröffentlicht, der mit der Schlussfolgerung endete, dass Deutschland infolge der chronischen Unterfinanzierung seiner Armee jedenfalls nicht in der Lage wäre, seinen Verbündeten im Notfall effektiv beizustehen.

Quelle: visegradpost.com/fr/2016/04/29/les-allemands-reticents-a-lidee-de-defendre-la-pologne-et-les-pays-baltes/

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Les Allemands réticents à l’idée de défendre la Pologne et les pays baltes

Allemagne – Les Allemands ne veulent pas défendre la Pologne et les Pays baltes contre la Russie, par Olivier Bault.

Un sondage réalisé début mars par l’institut TNS pour les Polonais de l’Instytut Spraw Publicznych (ISP) et les Allemands de la Fondation Bertelsmann a de quoi inquiéter les alliés d’Europe centrale et orientale. À la question de savoir si des soldats allemands doivent être envoyés pour défendre d’autres pays de l’OTAN comme la Pologne et les Pays baltes en cas d’attaque russe, 57 % des Allemands interrogés ont répondu non. Seuls 31 % ont répondu oui et 12 % n’étaient pas sûrs.

L’Allemagne est le principal obstacle au déploiement de forces de l’OTAN dans les pays de l’ancien bloc de l’Est car elle craint que cela n’envenime encore les relations avec la Russie. Les réticences allemandes à la présence de bases permanente de l’OTAN en Pologne et dans les Pays baltes ont été réitérées par la ministre de la Défense allemande Ursula von der Leyen il y a deux semaines pendant la conférence sur la sécurité GLOBSEC 2016 dans la capitale slovaque Bratislava.

Le commandant opérationnel des forces polonaises a également signalé, lors d’une conférence de presse avec le ministre de la Défense Antoni Macierewicz, la forte opposition allemande à la participation de forces ukrainiennes aux grandes manœuvres Anakonda 2016 qui se dérouleront en Pologne du 7 au 17 juin, avec la participation d’environ 31.000 militaires dont environ 12.000 Polonais, 13.900 Américains, 1.200 Espagnols et 1.000 Britanniques. Le général Tomaszycki a aussi évoqué des difficultés posées par les autorités allemandes pour la circulation sur le réseau routier des forces américaines censées se rendre d’Allemagne en Pologne pour ces manœuvres.

À l’automne 2014, les médias allemands publiaient un rapport sur la capacité opérationnelle des forces armées allemandes selon lequel l’Allemagne, en raison du sous-financement chronique de son armée, serait de toute façon incapable de secourir efficacement ses alliés de l’Est en cas de besoin.
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